Qu'est que le Stuc ?
Qu'est que le Stuc ?
Un peu d'histoire...
Le stuc, dont la technique remonte à l'Antiquité, est un enduit teinté dans la masse, à base de chaux. Il est utilisé en recouvrement des plafonds et des murs, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur. C'est un mélange de chaux aérienne éteinte et de « charges », celles-ci pouvant être du sable, de la poudre de marbre ou encore de la poudre de brique. On peut y incorporer des liants comme les colles animales ou végétales, et éventuellement, pour les décors en relief comme les mascarons, des « armures » de cheveux, de poils ou de treillis.
Le stuc, plus léger que le marbre massif, est aussi moins coûteux et plus facile à travailler. Les réalisations sont appliquées en panneaux décoratifs très recherchés ou sous forme de motifs en relief comme les moulures, les pierres, les briques ou les colonnes. Sa texture consistante permet de structurer le relief général et la création de formes décoratives.
Sa technique remonte à l’antiquité. Les romains le pratiquaient avec art. Les réalisations pouvaient être simple, appliqué en panneaux décoratifs très recherchés ou sous formes de motifs en relief tels que moulures ou colonnes. Le stuc comme tout enduit est composer d’une charge, d’un liant, d’un diluant, et voire d’un adjuvant.
Il existe différentes catégories de stucs, le stucco vénitien, le stucco lustro, le marmorino, le tadelakt… La différence entre ces enduits tient à la granulomètrie de la charge et à la technique de ferrage de l’enduit. Le marmorino est réalisé avec de la poudre de marbre de 0,4 à 0,8 mm de diamètre (ou de la brique pilée) et bien sûr avec de la chaux aérienne. Son aspect est assez homogène, avec un poli final inimitable. Les stuccos lustro et vénitien requièrent quant à eux une charge de granulomètrie très fine : de la poudre de marbre dite impalpable. Le vénitien est ferré à sec, son aspect est brillant et marbré. Le lustro est encore plus brillant et possède moins de marbrure.
Un art millénaire
Le premier stuc à être utilisé dès l'Antiquité est le stuc à la chaux. Le plâtre le remplace à partir du xixe siècle. Grecs et Romains l’utilisaient comme support de fresque murale. Les techniques de stucage furent diffusées par les Italiens durant la Renaissance dans toute l’Europe. Le stuc « Marmorino » fait partie de l’histoire. C’est François Ier qui l’introduit en France au château de Fontainebleau, puis Louis XIV à Versailles. Le stuc est aussi riche de symbolisme car le stucateur le fait naître à partir de quatre éléments : le feu, l’eau, la terre et l’air. Le feu intérieure de la chaux est maîtrisé grâce à l’eau qui, mélangée en suite à la terre, crée le mortier qui durcira à l’air libre et deviendra inaltérable.
Exemples
À Bergame en Italie, on peut admirer dans certaines églises, de magnifiques décors en stuc couvrant entièrement les parois du sol au plafond en alternance avec les boiseries. À Vérone, les italiens ont toujours travaillé les enduits à la chaux jusqu'à faire des finitions stuc sur les façades. Aujourd'hui on les redécouvre mais elles sont marqués par les incisions d'accroches des enduits successifs. La plupart sont peinte à fresco sur l'enduit de chaux encore humide : c'est de la fresque. C'est au XVe siècle que cette technique connu son apogée, les peintres se passaient de colle, les microparticules de pigment mélangé à l'eau étant absorbés par l'enduit, après la carbonatation de la chaux, le stuc recouvert et protégeé par cette fine couche de calcaire cristallisée permettait d'obtenir des couleurs vives et intactes. Tiepolo, au XVIIe siècle était l'un des plus grand fresquiste italiens.
Art écologique
Après plus d'un siècle où le plâtre peint ou tapissé était omniprésent, on assiste aujourd'hui à une redécouverte de la chaux liée à l'attrait pour les techniques anciennes et la recherche de matériaux jugés plus « naturels ». Le mot staff désigne spécifiquement un plafonnage ou un décor en plâtre pour le distinguer du stuc.
Technique du stuc
Le principe est une succession de couches ayant une charge de plus en plus fine. On distingue les stucs-marbre, stucs-pierre, romain, stuc Marmorino, stuc de Mantoue, stuc en deux couches ou au fer chaud…
De prise lente, et plus difficile à travailler que le plâtre, le stuc demande plus de travail et un certain savoir-faire. Mais il est plus « souple » et donc plus sujet au faïençage (fendillement) que le plâtre. Il possède en outre, de meilleures propriétés hygrométriques.
Retrouvez toutes ces infos et plus encore sur Wikipédia
Le stuc, dont la technique remonte à l'Antiquité, est un enduit teinté dans la masse, à base de chaux. Il est utilisé en recouvrement des plafonds et des murs, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur. C'est un mélange de chaux aérienne éteinte et de « charges », celles-ci pouvant être du sable, de la poudre de marbre ou encore de la poudre de brique. On peut y incorporer des liants comme les colles animales ou végétales, et éventuellement, pour les décors en relief comme les mascarons, des « armures » de cheveux, de poils ou de treillis.
Le stuc, plus léger que le marbre massif, est aussi moins coûteux et plus facile à travailler. Les réalisations sont appliquées en panneaux décoratifs très recherchés ou sous forme de motifs en relief comme les moulures, les pierres, les briques ou les colonnes. Sa texture consistante permet de structurer le relief général et la création de formes décoratives.
Sa technique remonte à l’antiquité. Les romains le pratiquaient avec art. Les réalisations pouvaient être simple, appliqué en panneaux décoratifs très recherchés ou sous formes de motifs en relief tels que moulures ou colonnes. Le stuc comme tout enduit est composer d’une charge, d’un liant, d’un diluant, et voire d’un adjuvant.
Il existe différentes catégories de stucs, le stucco vénitien, le stucco lustro, le marmorino, le tadelakt… La différence entre ces enduits tient à la granulomètrie de la charge et à la technique de ferrage de l’enduit. Le marmorino est réalisé avec de la poudre de marbre de 0,4 à 0,8 mm de diamètre (ou de la brique pilée) et bien sûr avec de la chaux aérienne. Son aspect est assez homogène, avec un poli final inimitable. Les stuccos lustro et vénitien requièrent quant à eux une charge de granulomètrie très fine : de la poudre de marbre dite impalpable. Le vénitien est ferré à sec, son aspect est brillant et marbré. Le lustro est encore plus brillant et possède moins de marbrure.
Un art millénaire
Le premier stuc à être utilisé dès l'Antiquité est le stuc à la chaux. Le plâtre le remplace à partir du xixe siècle. Grecs et Romains l’utilisaient comme support de fresque murale. Les techniques de stucage furent diffusées par les Italiens durant la Renaissance dans toute l’Europe. Le stuc « Marmorino » fait partie de l’histoire. C’est François Ier qui l’introduit en France au château de Fontainebleau, puis Louis XIV à Versailles. Le stuc est aussi riche de symbolisme car le stucateur le fait naître à partir de quatre éléments : le feu, l’eau, la terre et l’air. Le feu intérieure de la chaux est maîtrisé grâce à l’eau qui, mélangée en suite à la terre, crée le mortier qui durcira à l’air libre et deviendra inaltérable.
Exemples
À Bergame en Italie, on peut admirer dans certaines églises, de magnifiques décors en stuc couvrant entièrement les parois du sol au plafond en alternance avec les boiseries. À Vérone, les italiens ont toujours travaillé les enduits à la chaux jusqu'à faire des finitions stuc sur les façades. Aujourd'hui on les redécouvre mais elles sont marqués par les incisions d'accroches des enduits successifs. La plupart sont peinte à fresco sur l'enduit de chaux encore humide : c'est de la fresque. C'est au XVe siècle que cette technique connu son apogée, les peintres se passaient de colle, les microparticules de pigment mélangé à l'eau étant absorbés par l'enduit, après la carbonatation de la chaux, le stuc recouvert et protégeé par cette fine couche de calcaire cristallisée permettait d'obtenir des couleurs vives et intactes. Tiepolo, au XVIIe siècle était l'un des plus grand fresquiste italiens.
Art écologique
Après plus d'un siècle où le plâtre peint ou tapissé était omniprésent, on assiste aujourd'hui à une redécouverte de la chaux liée à l'attrait pour les techniques anciennes et la recherche de matériaux jugés plus « naturels ». Le mot staff désigne spécifiquement un plafonnage ou un décor en plâtre pour le distinguer du stuc.
Technique du stuc
Le principe est une succession de couches ayant une charge de plus en plus fine. On distingue les stucs-marbre, stucs-pierre, romain, stuc Marmorino, stuc de Mantoue, stuc en deux couches ou au fer chaud…
De prise lente, et plus difficile à travailler que le plâtre, le stuc demande plus de travail et un certain savoir-faire. Mais il est plus « souple » et donc plus sujet au faïençage (fendillement) que le plâtre. Il possède en outre, de meilleures propriétés hygrométriques.
Retrouvez toutes ces infos et plus encore sur Wikipédia
3r1c8- Admin
- Messages : 13
Date d'inscription : 06/02/2012
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum